Qu’avons-nous fait du droit à l’éducation ? - Fondation Ostad ElahiFondation Ostad Elahi

Qu’avons-nous fait du droit à l’éducation ?

Hauts patronage

Conseil de l’Europe

 

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

 

Partenaires

Forum Européen des Administrateurs de l’Education (EFEA)

Association Européenne des Chefs d’Établissements Scolaires (ESHA)

Association Européenne Des Enseignants (AEDE)

Centre National d’Enseignement à Distance (CNED)

 

Institut Gustave Roussy de Villejuif (oncologie pédiatrique)

 

 

Publication du colloque

Qu’avons-nous fait du droit à l’éducation ?, coll. Éthique en contextes, éditions de l’Harmattan

8 mars 2006  –  École normale supérieure, Paris

Les différentes réponses à trouver face à l’hétérogénéité des publics scolaires ravivent aujourd’hui la question du droit à l’éducation et de sa mise en œuvre. Qu’est-ce qui, dans les faits, garantit l’application du droit à l’éducation ? Dans quoi peut-on l’ancrer, pour rendre effectif son caractère inaliénable ?

Pour le praticien qui exerce dans un contexte scolaire républicain et laïc, la question est complexe.

En effet, les valeurs fondatrices de la démarche éducative et de la transmission des savoirs supposent d’adopter une attitude équitable, respectueuse du droit de chacun. Mais, au quotidien, la diversité des acquis préexistants – en termes de cultures sociétales et familiales – et les différentes capacités des jeunes à se projeter dans l’avenir, obligent à se poser la question de l’équité. Ces disparités de fait se traduisent par des écarts voire des ruptures entre éducation familiale et éducation scolaire, entre culture des élèves et culture professorale, qui peuvent mettre à mal la relation d’équité dans l’application du droit à l’éducation.

Ces constats étant posés, comment faire avancer la réflexion ? L’hypothèse sur laquelle s’appuie cette journée d’étude est que l’application équitable du droit à l’éducation est sous-tendue par la nature éthique de la relation d’enseignement. C’est donc celle-ci que l’on se propose de réexaminer.

Tout d’abord par une clarification du cadre théorique, qui permettra notamment de préciser les droits mutuels et d’expliciter les responsabilités respectives et partagées, garants de la dignité de tous. Ce sera l’objet de la table ronde : Quels choix éthiques pour fonder la relation d’enseignement ?

Ensuite, en considérant les interrogations qui apparaissent au stade opératoire : quels paramètres faut-il concilier, quels repères faut-il retenir, pour que les jeunes puissent pleinement bénéficier du droit aux études, c’est-à-dire acquérir des apprentissages aux effets durables, tout en construisant leur personnalité ? Comment intégrer dans ce questionnement des notions telles que celles du respect de soi et du respect d’autrui ? Comment faire saisir l’importance qu’il y a à cultiver le sens de sa propre dignité, tout en ménageant l’espace indispensable de la liberté de conscience ? Et à l’inverse, comment appréhender, en théorie comme en pratique, le fait qu’une conscience libre implique aussi une conscience éduquée ? Ce sera l’objet de la seconde table ronde : Comment développer le respect de soi et le respect des autres chez les jeunes ?

Programme

Ouverture

Bernard Bourgeois, membre de l’Institut, professeur émérite de philosophie de Paris-I Panthéon-Sorbonne, administrateur de la Fondation Ostad Elahi – éthique et solidarité humaine

Table ronde  – Quels choix éthiques pour fonder la relation d’enseignement ?

Témoignages filmés

  • Céline et Antoine, anciens élèves de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif (oncologie pédiatrique)
  • Marie-Claire Restoux-Gasset, championne olympique et double championne du monde de judo
  • Jean-François Connan, directeur du Développement durable d’ADECCO

Table ronde – Comment développer le respect de soi et le respect des autres chez les jeunes ?

Animée par Gilbert Azoulay, journaliste

Témoignages

Juan Salame Sala, président du Forum européen des administrateurs de l’éducation

« Connaître la Fondation m’a convaincu, encore plus, que beaucoup de gens travaillent, de façon anonyme, pour le respect mutuel et l’entente entre les citoyens indépendamment de leur couleur, de leur origine, de leur foi. Des colloques comme celui que nous avons eu le 8 mars sont nécessaires pour que cette culture de fraternité produise, peu à peu, ses fruits.

Je vous encourage, donc, à continuer sur ce chemin long et difficile mais plein d’illusions et de défis. »

Maria Kostova, proviseur du lycée Cyrille et Méthode à Kozloduy, en Bulgarie

« Je me permets de vous assurer que tout ce que la Fondation Ostad Elahi fait est important et utile pour tous ceux qui font partie du système éducatif européen, mais aussi et plus encore pour les futurs citoyens de l’Union Européenne. »

Les journées d’études

Les colloques en tant que partenaire

Les photos du colloque