Mise en œuvre et impact de la responsabilité citoyenne dans le développement durable et les OMD - Fondation Ostad ElahiFondation Ostad Elahi

Mise en œuvre et impact de la responsabilité citoyenne dans le développement durable et les OMD

Patronage

Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (AICESIS)

 

11 avril 2008 – Conseil économique et social, Paris

Le thème de l’Examen 2008 est intitulé : « La réalisation des objectifs internationalement consentis et des engagements concernant le développement durable ». En juillet 2008, une Déclaration Ministérielle tenant compte de plusieurs synergies entre les divers acteurs ayant participé à ce thème annuel de l`ECOSOC couronnera les travaux de l’Examen Ministériel Annuel. Sous l’égide de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (AICESIS), de l’Association Tunisienne des Mères, à statut consultatif auprès de l’ECOSOC, et en partenariat avec la Chaire de développement durable de Sciences Po, la Fondation Ostad Elahi – éthique et solidarité humaine, reconnue d’utilité publique et dont la vocation est de favoriser la solidarité à travers la réflexion et la pratique de l’éthique, propose d’aborder ce thème général sous l’angle de la responsabilité citoyenne en coordonnant une table ronde d’experts intitulée : « Mise en œuvre et impact de la responsabilité citoyenne dans le développement durable et les OMD ». Problématique de la table ronde Dès l’avant propos du rapport établi par la Commission Bruntland en 1987, qui a lancé le concept de développement durable, apparaissait l’idée que face à l’immense défi d’un développement équitable pour le présent et l’avenir, chaque citoyen du monde devait se sentir concerné et jouer un rôle : « Répondre d’une façon responsable aux objectifs et aux aspirations de l’humanité nécessite l’appui de tous et de chacun de nous […] L’environnement ne peut être séparé des actions, des ambitions et des besoins de la personne humaine […] La Commission a été à l’écoute de gens venant de tous les milieux. C’est à eux – à tous les citoyens du monde – que la Commission s’adresse maintenant […] ». Cet appui de « tous et de chacun de nous » a commencé à se concrétiser notamment par l’implication de plus en plus forte de la société civile dans les programmes et décisions des Nations-Unies. Il n’en reste pas moins qu’afin d’accroître l’efficacité des changements visés à l’échelle planétaire, la question de la responsabilité citoyenne se doit d’être débattue et clarifiée, au niveau global comme local, de même que doivent être mises en lumière les possibilités et modalités d’actions et les initiatives des acteurs politiques, économiques et sociaux que sont les citoyens. C’est donc sur ces trois niveaux que le citoyen peut prétendre agir, si les possibilités lui sont conférées par les choix d’organisation politique et économique. Il peut ainsi moduler ses préférences de consommation, éventuellement choisir un emploi au regard d’enjeux liés au développement durable, retenir des orientations politiques compatibles et jouer un rôle d’acteur social (engagements citoyens multiples) conforme à ses préoccupations. L’exercice de la responsabilité supposant que celle-ci puisse s’exercer consciemment, on conçoit que des différences sont et seront induites en fonction des régimes politiques, des modes d’organisation économique et de l’information disponible pour organiser les choix individuels. La responsabilité du citoyen est donc large et potentiellement lourde d’impact. L’objectif de cette table ronde est de l’analyser, d’en faire un bilan et de définir des recommandations et actions susceptibles d’accroitre la prise de conscience de cette responsabilité et l’efficacité des comportements qui doivent en découler, tant au niveau individuel que collectif. La synthèse des débats a été agréée par l’ECOSOC comme contribution pour sa Déclaration Ministérielle de juillet 2008 à New-York.