La puissance mutative de la souffrance dans le travail - Fondation Ostad ElahiFondation Ostad Elahi

La puissance mutative de la souffrance dans le travail

par Marie Pezé

C’est au prix de la rencontre avec l’échec, l’endurance et le plaisir des ressources insoupçonnées que l’on découvre en soi, que le travail tient ses promesses : Promesse d’émancipation sociale par l’autonomie financière, d’accès à la maturité par le dépassement de la dépendance aux parents. Promesse d’accomplissement de soi par le regard des autres sur notre travail, qui nous donne, ou pas, la sensation d’être utile au monde. Promesse de dépassement les situations sociales ou psychologiques de l’enfance que le métier choisi peut transformer en œuvre originale. Promesse de déploiement de notre intelligence du réel du travail si on nous laisse des marges de manœuvre. Promesse d’aller à la rencontre des autres, car le travail est l’apprentissage du vivre ensemble, condition de la construction de la coopération et de la solidarité. Travailler, c’est se travailler et travailler ensemble.