Le mot du président d’honneur | Fondation Ostad Elahi

Le mot du président d’honneur

« L’objet de cette Fondation est l’éthique et la solidarité humaine. Ostad Elahi considérait que tout homme doit être libre dans sa réflexion, dans le choix de sa croyance et dans le choix du sens qu’il veut donner à sa vie. Si ce principe était accepté et réellement mis en œuvre, il n’y aurait plus de conflit entre les hommes, ils se rapprocheraient les uns des autres et se respecteraient mutuellement. C’est donc en se débarrassant de cette volonté d’imposer aux autres sa tutelle et ses opinions que l’on pourra créer les conditions d’une tolérance mutuelle et d’une solidarité réelle. En suivant la voix de sa conscience, chacun se sentira naturellement solidaire des autres en retrouvant en soi les principes universels de l’éthique.
Ce qui importe dans la tolérance, c’est le rapprochement réel qu’elle permet d’obtenir entre les hommes. Et ce rapprochement ne peut s’obtenir que si l’homme retourne à lui-même et qu’il se connaît. En d’autres termes, l’homme ne peut être en paix avec les autres que s’il est d’abord en paix avec lui-même. Si l’homme arrive à se connaître, c’est alors naturellement qu’il va vers les autres, car il est dans la nature humaine, si cette nature est saine, d’être attirée par ses semblables et de les aimer.
Ostad Elahi a développé une réflexion qui se situe au-delà des confessions, des rituels et des dogmes, et qui est en quelque sorte transversale à toutes les croyances. Ce qui l’intéressait était de permettre à tout homme d’assainir par lui-même sa substance naturelle. Pour cela, il a explicité les processus à l’œuvre dans la démarche éthique et laissé des principes adaptés à la nature humaine, dont la mise en pratique conduit à la tolérance et à la solidarité vraies. Le projet de la Fondation s’inspire de cette idée : susciter des réflexions et des travaux qui permettent d’approfondir la connaissance de ce que sont réellement l’éthique et sa pratique. Cela revient à éclairer les principes universellement reconnus, à affiner les modalités de leur application et enfin à prendre conscience des bénéfices concrets et parfois insoupçonnables liés à leur pratique effective. »
B. Elahi